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Il était une fois ma vie...

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Voyage à Sarlat : 2ème jour

--> Mardi 9 novembre 2004

4h15 : nous rentrons enfin dans le car. A peine assit tout de suite endormie, étonnant non ?

Pause obligatoire au bout de trois heures à Périgueux où nous visitons le auchan. Nous y découvrons un bateau pour Gégé, notre mascotte, et Babou prend un coup de coeur pour un sac parlant. Bref, la routine !

Après une petite séance photo sur le parking en face de la boucherie de l'avenir, nous reprenons une route sinueuse qui valut quelques mal au ventre.

9h50 : Une amie redécouvre son petit déj' dans un sac auchan (on a bien fait de s'y arrêter !) Après quoi plus de dégueulis à déclarer.

10h30 : Nous arrivons enfin devant le centre culturel de Sarlat où nous nous apprêtons à voir Dussolier, Auteuil et Depardieu.

11h35, heure de Paris selon le méridien de Greenwish et d'après une montre réglée pile poil sur l'heure de l'horloge atomique d'Allemagne (autant dire que c'est l'heure précisément exacte !) débute la conférence.
Première surprise : Depardieu et Dussolier absents !!! Gérard, notre mascotte, ne verra donc pas Gérard ! Donc si Gérard ne verra pas Gérard, alors Gérard ne verra pas non plus Gérard !... Alors que nous apprenons que leur Gérard est absent, nous nous rendons compte que notre Gérard est resté enfermé dans le paquet de cookies laissé dans une salle verrouillée jusqu'à minuit. Il nous manque donc deux Gérard ! C'est peut-être ça le destin ! Comme aurait dit Claude François : "le mardi avec Gérard, c'est quelque chose que l'on n'aura jamais...". Pas de bol, on est mardi !

                     

Midi : Direction la découverte du chapiteau qui se dit être notre cantine mais ressemble en fait plus à une soupe populaire. Des repas à nous faire regretter ceux du lycée. En même temps pour le prix qu'on paie (même pas un centime d'euro) fallait pas s'attendre à du Bernard Loiseau ! (pourvu qu'on n'en paie pas de notre vie !...)

16h25 : panique générale ! Il manque la moitié du groupe ! Le prof, terrifié, se saisit de son téléphone magique pour appeler une membre du groupe. Pendant qu'il le manipule, ce denier sonne ce qui l'empêche d'accéder au répertoire. Tandis que le prof regarde fixement de ses yeux ébahis le téléphone sonner, Babou lui fait part d'une idée grandiose : "Monsieur, il faudrait peut-être décrocher !" Après une intense réflexion le prof se décide d'appuyer sur le bitoniau vert ! c'est justement le groupe qui donnait de ses nouvelles !
Nous pouvons donc aller voir un film de Anthony Mann : L'appat.

Dès le retours, alors que la faim nous prend tous au ventre, nous devons une fois de plus affronter l'interminable queue de la cantine, avec un petit dégueuli à l'entrée en guise de bienvenue ; histoire de démontrer la qualité de la bouffe : des lasagnes non-digérables que j'aurai échangé volontiers contre du pâtée pour chien (ça en avait d'ailleurs l'aspect...)

Une fois le repas avalé (c'est vous dire comme on avait la dalle pour manger ça !), on nous communique les ateliers à visiter par chacun de nous. C'est alors que se mêlent joies et désespoirs (on se serait cru à popstar après le passage du jury !)

Après quoi nous nous sommes longuement promené dans Sarlat la nuit avant d'aller voir en avant-première le long métrage Tu vas rire mais je te quitte que le réalisateur, Philippe Harel, nous a tout de suite présenté comme nul et inachevé. De quoi passer un bon moment !
Finalement nous avons tous trouvé cette comédie fort sympathique même si effectivement à la fin ne restait plus que la bande son devant un écran noir. Nous avons cependant pût voir la fin du générique (youpi !)

Après ce bon divertissement qui nous a bien réveillé de tous ces westerns, nous avons dû prendre à minuit une navette jusqu'aux logements car notre chauffeur personnel a refusé de nous prendre se plaignant de ne pas être assez payé ! (ai-je eu raison de prendre trop de slips ?...)

Arrivés à l'auberge, les blattes nous attendaient dans nos chambres. Nous avons défait nos affaires et comme nous avons peur de nous salir sous les douches nous avons décidé de nous coucher directement !

P.S. = je savais bien que j'avais oublié un truc : le dentifrice !

Ecrit par Tomjournal, le Dimanche 14 Novembre 2004, 20:41 dans la rubrique "Ma vie...".

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